Méta

Quatre jeunes acteurs et actrices nés dans les années 90 font resurgir sur le plateau les univers de fiction qui les ont construits.

Un rêve, une mise en scène ou un dépassement de la réalité ? Les situations s’enchaînent pour faire place à une fiction qui grandit et embarque les spectateurs dans une exploration infinie de genres et de situations poussées jusqu’à l’extrême. Le spectacle propose de voyager d’univers en univers, tout en créant des ponts entre chaque situation. Au cœur de ce procédé se trouve une mallette fermée à clefs, boîte de Pandore, moyen de transport dans l’imaginaire ou chemin de retour au réel.

L’envie de départ est une envie de jeu, un désir d’acteur et d’actrice. Jouer pour raconter. Partir d’un dispositif où les personnages acceptent la fiction qui s’empare d’eux pour s’embarquer dans un voyage où les limites du réel sont écartées. Nous voulons partir de ce qui fait notre désir de jeu. Nous avons la certitude qu’il existe, au-delà des textes classiques et contemporains, de nouvelles sources d’inspiration pour créer. C’est pour cela que nous souhaitons puiser nos inspirations à la fois dans les textes, les mythes et les légendes mais également dans le cinéma et les jeux vidéos. Explorer des ambiances qui nous intriguent et nous rassemblent.

La volonté est de permettre au spectateur de pousser la porte du rêve. Les situations s’enchaînent, pas nécessairement par le récit, mais par les images, les échos, on suit davantage les acteurs et les actrices que les personnages. Quand on rêve, le fil est par nature complexe et étonnant, on emprunte des chemins qu’on ne s’explique pas mais quand on se réveille, les images restent, elles résonnent et nous laissent un souvenir qui nous accompagne. C’est cet état que l’on cherche à provoquer chez le spectateur.

Le spectacle est une ode à l’imaginaire, à l’enfance et au rêve. Ces univers de fiction qui marquent le tournant d’une époque, le passage au numérique et la multiplicité des médias audiovisuels, nous voulons les mêler au théâtre et en jouer. En jouer avec le même émerveillement qu’on avait en les découvrant. Le but n’étant pas d’opposer la fiction à la réalité, ni de fuir le réel, mais de proposer un regard sur le monde emprunt de naïveté. Le monde nous apparaît alors plus clairement et toute la beauté qui existe autour de nous n’est peut-être plus si loin.